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Rues désertes


J'ai composé Rues désertes en pleine pandémie. Isolée dans ma maison à Regina, j'imaginais les rues bondées du vieux-Québec d'où je viens, maintenant désertées par les touristes et les citoyens.

Cette image qui me semblait irréelle, je lui donnais peu à peu un sens. Plus j'écrivais et plus je réalisais que j'avais une profonde empathie pour cette ville avec qui je connectais à nouveau par mon esprit. Je faisais peu à peu le deuil de retrouver les rues d'avant tout en sentant un réconfort. Je songeais que rien ne serait comme avant à travers le monde, que les gens avaient et allaient changer tout comme moi mais qu'un nouveau jour allait quand même se lever avec ses espoirs.


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